A comme association, Tome 6
Quatrième de couverture : Lorsque Jasper se décide enfin à revenir à l’Association, il trouve porte close. Entre de faux Agents qui traquent un sorcier joueur de tambour dans le métro et de vrais vampires qui organisent une fête sanglante dans un manoir de banlieue, il n’a pas le temps de s’étonner. Accompagné de son fidèle sortilège Fafnir et d’Ombe qui lui prodigue toutes sortes de conseils bizarres, Jasper mène l’enquête… …Ignorant que Walter a disparu et que Mademoiselle Rose passe son temps à discuter avec un miroir, accroché dans sa cuisine ! Jasper sauve la vie de l’Agent stagiaire Nina et remonte avec elle la piste de l’étrange sorcier. Une piste semée de cadavres. Mais qui, du sorcier qui a pris Walter en chasse ou de la troublante Nina, risque le plus de causer sa perte ?
Avis : Ce tome-ci démarre très, très lentement, voire trop lentement, et j’ai fini par m’ennuyer, au point même, de vouloir arrêter la lecture de cette série. Avec ce volume, je n’y voyais plus trop l’intérêt. Cette saga commence à accumuler beaucoup trop de défauts. Certains étaient déjà présents dans les précédents tomes, mais ils ont été amplifiés par la première partie de ce roman.
J’ai souvent fait la remarque que les tomes de A comme Association sont vraiment trop courts, pas assez approfondis et fouillés, et où tout va trop vite. C’est malheureusement exactement le cas encore ici. D’habitude, le style légèrement humoristique, l’histoire racontée et l’intrigue compensent un peu ce défaut, mais pas cette fois-ci. Par ailleurs, l’auteur a pris le parti d’intégrer dans de courts chapitres les souvenirs, des images, des pensées, et des lettres du héros. Cela aurait pu être intéressant, mais cela s’est révélé dans la grande majorité des cas sans grand intérêt pour le récit et l’intrigue. Cela a même donné un rythme assez décousu à l’œuvre. Et c’est, en plus, dommage que l’auteur n’ait pas profité de ces chapitres pour étoffer son histoire.
Pour ma part, je commence à trouver le style de l’auteur un peu lassant par ses nombreux calambours pourris. J’ai également été assez agacée par toutes ces répétitions d’événements passés, qui avaient déjà été évoqués dans les tomes précédents. J’avais le sentiment que l’auteur comblait les trous avec de vieux souvenirs, parce qu’il ne savait pas trop quoi raconter dans son roman. Heureusement, la fin de ce volume rattrape un peu le tout et a suscité à nouveau mon intérêt. C’est d’ailleurs pour cette seule raison, assouvir ma trop grande curiosité, que je lirai la suite, mais en espérant que ce 7e tome se révélera plus intéressant et moins ennuyeux.
Roman édité par les éditions Gallimard/Rageot (Jeunesse)