Georgina Kincaid, Tome 1
Quatrième de couverture : Georgina Kincaid est succube à Seattle. A priori un choix de carrière plutôt sympa : la jeunesse éternelle, l’apparence de son choix, une garde-robe top-niveau et des hommes prêts à tout pour un simple effleurement. Pourtant, sa vie n’est pas si glamour : pas moyen de décrocher un rancard potable sans mettre en péril l’âme de l’heureux élu. Heureusement, elle est libraire, et son travail la passionne! Livres à l’œil, moka blanc à volonté… et la possibilité d’approcher le beau Seth Mortensen, un écrivain irrésistible qu’elle rêve – mais s’interdit – de mettre dans son lit. Mais les fantasmes devront attendre. Quelqu’un s’est mis en tête de jouer les justiciers dans la communauté des anges et démons. Bien malgré elle, Georgina est propulsée au cœur de la tourmente. Et pour une fois, ses sortilèges sexy et sa langue bien pendue ne lui seront d’aucun secours.
Avis : Un premier tome bien sympathique, écrit dans un style fluide et facile à lire, mais qui se révèle toutefois sans surprise. La fin est décevante de facilité et manque d’originalité.
Ce tome est porté par une héroïne touchante en raison de sa personnalité douce, gentille et spontanée. Mais, c’est également son côté plus humain que succube, que lui reproche d’ailleurs beaucoup son « employeur », qui fait d’elle un personnage attachant. En effet, c’est seulement dans les cas de nécessités extrêmes qu’elle utilise son côté succube, et toujours sur des personnes foncièrement mauvaises. Elle n’agit pas du tout comme devrait le faire un démon. Elle veut épargner les bons et punir les méchants. C’est d’ailleurs, grâce à ce penchant, à cette qualité, qu’elle aura la vie sauve et aussi qu’elle attire tant d’hommes. Car elle n’a pas vraiment besoin de ces pouvoirs de succube, son naturel les charme et les séduit déjà très facilement.
Avant la fin de ce roman, au 2/3 du livre, j’étais assez séduite par ce que nous présentait, ici, Richelle Mead. Malheureusement, le dénouement trop fleur bleue, trop naïf a anéanti l’intérêt que je commençais à porter à cette série. Car, je me doute désormais de la suite prévisible des autres tomes de cette saga. Cette fin a stoppé toute velléité de ma part à vouloir lire la suite des aventures de Georgina Kincaid. C’est vraiment dommage que l’auteur soit tombé aussi facilement dans les clichés du genre, car elle aurait pu la rendre sa série bien meilleure. En plus, j’aimais bien l’héroïne, la relation qu’elle entretenait avec Jérôme et Carter, son histoire, son passé. Le tout était attendrissant. Richelle Mead avait également réussi à maintenir le suspens tout le long de son livre, car jusqu’à la fin, on n’arrive pas à déterminer précisément l’identité du Nephilim. On a quelques doutes, mais rien de concret. L’auteur, en cela, a très bien su laisser planer le doute et, jusqu’à ce que les masques s’abaissent, le roman est alors intéressant. Après, malheureusement le niveau régresse de simplicité.
Roman édité par les éditions Bragelonne – Traduit par Benoît Domis