Les ombres de la nuit, Tome 1
Quatrième de couverture : Pendant cent cinquante ans, Lachlain le Lycae a été emprisonné dans les catacombes par des vampires. Jusqu’au jour où il hume le parfum de son âme sœur. Mais pourquoi le destin s’acharne-t-il sur lui ? Pourquoi sa promise est-elle une buveuse de sang ? Pourtant, cette frêle créature qui se débat quand il l’approche est celle qu’il cherche depuis plus de mille ans. Elle lui appartient. Dès lors, il est prêt à tout pour faire d’elle sa reine. Quitte à la nourrir de son propre sang. Quitte à affronter une horde de vampires déchaînés…
Avis : Voilà typiquement le style de roman que j’évite habituellement de lire et que j’exècre. Dès les premières pages, je m’attendais au pire et je n’ai pas été déçue. En effet, d’entrée de jeu, l’écriture est crue et le sujet très centré sur le « sexe ». Pour moi, ce n’est pas de la bit-lit pure, mais plutôt de la romance paranormale, doublée de scènes très érotiques. Le premier style, je ne suis pas fan, le deuxième, ce n’est pas ma tasse de thé. Je préfère davantage ce qui n’est que suggéré et plus fin (plus intellect, direz-vous, peut-être, mais ces longueurs sur l’érection du héros, je m’en serais bien passé !).
Au bout de deux chapitres, j’ai failli abandonner l’affaire, mais comme ce livre se trouve dans un des baby-challenges 2012 de Livraddict, c’est qu’il a donc eu de nombreux bons avis. Je me suis dit qu’il devait forcément y avoir une bonne raison à cela, et j’ai donc persévéré dans ma lecture. Malheureusement, il ne se passe pas grand-chose dans ce livre. Son seul enjeu est de savoir quand l’héroïne va passer à la casserole. J’ai donc passé mon temps à sauter de nombreux paragraphes et à lire en diagonale, pour atteindre le moment où cette œuvre allait enfin devenir intéressante. Mais tout ici est très prévisible, surfait et stéréotypé, aussi bien les personnages que le scénario.
En résumé, c’est une lecture décevante, que je déconseille, à part pour les amateurs du genre (Confrérie de la dague noire, les derniers tomes d’Anita Blake,…).
Roman édité par les éditions J’ai Lu – Traduit par Michelle Charrier