La marque du démon / Diana Rowland

La marque du démon / Diana Rowland

couverture de La marque du démon de Diana Rowland

Kara Gillian, Tome 1

Quatrième de couverture : Son métier : flic. Son hobby : invoquer des démons. Kara espérait utiliser ses pouvoirs pour arrêter un tueur en série. Mais son invocation n’a pas eu l’effet escompté : Rhyzkahl, un seigneur démon à la beauté surnaturelle, est apparu dans sa cave. La jeune femme est partagée entre la peur et le désir que cet être éveille en elle. Peut-elle lui demander son aide pour arrêter un meurtrier qui a déjà pris la vie et l’âme de treize personnes ? Kara est la seule à pouvoir résoudre cette énigme, mais avec Rhyzkahl qui hante ses rêves et un charmant agent du FBI qui surveille ses moindres faits et gestes, elle risque d’être complètement dépassée…

Avis : J’ai un avis mitigé sur ce premier tome. Le point positif et majeur de La marque du démon est une intrigue policière qui prédomine sur la romance. Mais, il s’est vu contrebalancer par les scènes de coucheries gratuites que s’est senti obligée d’introduire l’auteur dans son roman. Heureusement, il y en a très peu, mais cela a légèrement plombé l’ambiance.

Kara Gillian est à la fois flic et invocatrice. Et jusqu’à présent ces 2 parties d’elle étaient restées soigneusement séparées. Kara protège jalousement sa vie privée et plus que tout, elle ne veut pas que ses collègues la taxe de « cinglée ». Mais pour une fois, elle va devoir faire appel à ses compétences particulières pour résoudre une enquête. Après avoir travaillé à la brigade financière, Kara vient enfin d’être transférée dans l’unité des homicides. Parfaite synchronisation pour le retour du Tueur au symbole. Trois ans plus tôt, il avait perpétré, sans qu’aucun indice ne soit découvert, une série de meurtres sanglants, avant de se volatiliser mystérieusement dans la nature. Aujourd’hui, les crimes reprennent, encore plus violents et plus rapprochés. Pour avoir senti des traces arcaniques sur les corps, Kara sait qu’elle n’a plus beaucoup de temps pour résoudre cette affaire.

L’histoire est intéressante et bien menée. Sans être exceptionnelle ou des plus originales – les meurtres rituels ont été maintes fois traités dans la littérature policière – on ne s’ennuie pas non plus. L’auteur a même réussi à me surprendre dans certaines des révélations finales. Je regrette cependant le manque d’approfondissement sur la mythologie liée aux arcanes et aux invocateurs.

Mais, ce qui a réellement desservi le livre, ce sont les relations que l’héroïne entretient avec les hommes de sa vie. Comme je l’ai noté précédemment, l’auteur a bien compris qu’aujourd’hui, une héroïne devait coucher pour réussir. La première scène où Kara rencontre Rhyzkahl, un seigneur démon extrêmement dangereux, c’est vraiment du grand n’importe quoi ! Elle ne trouve rien de mieux à faire, au bout de 10 minutes, que de coucher avec lui, alors qu’il n’est vraiment, vraiment pas recommandable, et qu’elle pensait qu’il allait la tuer 5 minutes avant. Pourquoi ? Parce qu’il l’aurait hypnotisée ? Que nenni ! Mais parce que madame est si seule… et tellement en chaleur, qu’elle ne peut se retenir !!! Bonjour, l’image de la femme ! La seule chose qui sauve l’histoire et l’héroïne – qui, à part ça, est très sympathique – c’est qu’elle reconnait elle-même que ce comportement est, je cite, « pitoyable ». Tout au long de l’histoire son attitude et sa naïveté face à lui seront assez agaçantes. J’ai également eu du mal, au début, avec celle qu’elle a envers l’agent du FBI. Il se montre vis-à-vis d’elle, très froid et distant et même supérieur, ce qui le lui rend bien sûr assez antipathique. Pourtant, dès qu’il la soupçonne d’avoir des pouvoirs d’invocatrice, elle lui déballe tout comme s’il était son plus vieil ami. J’ai trouvé ce comportement incohérent. Heureusement, après un moment de flottement, leur nouvelle amitié est très agréable.

Il y a, dans La marque du démon, un potentiel certain : une intrigue qui tient la route, une héroïne qui, quand elle arrive à garder sa culotte, est vraiment chouette, et une mythologie, bien qu’à développer, originale. Mais je n’ai pas encore été complètement convaincue. Toutefois, je vais laisser au tome 2 une chance de le faire.

Roman traduit par Florence Cogne – Édité par Milady 

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