Noir Saphir / Nicolas Cluzeau

Noir Saphir / Nicolas Cluzeau

Chroniques de la mort blanche, Tome 2
Résumé de l’éditeur : Au large des grands empires continentaux l’île d’Orlandie, patrie antique des êtres-fées, n’en finit pas de se consumer. Comme si la Mort Blanche, fléau des magiciens et des druides, ne suffisait pas, la guerre civile atteint son point culminant et clame plus de victimes chaque jour.
Endrew, le nouveau Haut Roi, n’a plus que la Marche du seigneur Donnely à écraser pour asseoir sa suprême autorité. Le souverain est confiant, car dans son ombre évoluent les représentants du puissant Empire de Léristère, aux intérêts inconnus, ainsi qu’un esprit corrompu concentré sur sa vengeance.
Mais la résistance s’organise: Deirdre, fille de Donnely, part en quête d’une arme antique qui pourrait détruire Endrew. De leur côté, Arline et Sean ont découvert, grâce aux sortilèges de la Tour d’Émeraude, le moyen de mettre un terme à l’épidémie. Mais la tâche n’est pas de tout repos. Pour les deux jeunes magiciens atteints par la Mort Blanche, le temps est compté…
Avis : Je ressors de ce livre avec un avis encore plus mitigé que pour le premier tome, car on retrouve encore ce style confus et fouillis de l’auteur qui gâche un peu le plaisir de la lecture. De plus, l’histoire est assez froidement exposée. Et même si elle
est intéressante à suivre, je ne me suis pas sentie transportée, ni touchée ou concernée par celle-ci.
Pourtant, l’intrigue se précise et le récit est davantage compréhensible, car on repart avec les mêmes personnages et à l’endroit même où on s’était arrêté. Mais le manque d’approfondissements et de précisions du roman, nous rendent indifférents au devenir des protagonistes. D’un autre côté, il vaut peut-être mieux, car à chaque tome, l’auteur en fait disparaître un, assez brutalement. Malheureusement pour moi, c’est toujours celui que je finis par apprécier plus ou moins.
Comme dans le premier tome, on ne s’ennuie pas vraiment, mais on ressort de cette lecture assommée, car l’œuvre consiste en une présentation succincte des actions, du monde et des personnages. On a l’impression d’assister à un défilement d’image à toute vitesse où rien n’est complétement saisissable. Alors même si ce tome est plus appréciable à la lecture, il n’en reste pas moins que la plume de l’auteur n’est pas de celles que je préfère. Elle m’a parfois donné envie de sauter plusieurs paragraphes. Mais j’ai vite remis cette idée au placard, car le récit étant court, on se rend vite compte que tout passage est important à l’histoire. En effet, il y a, souvent,
un élément vital qui s’y déroule.
On voit bien qu’il y a vraiment matière, ici, à rendre ce livre meilleur, mais l’auteur n’a pas réussi à assez m’y intéresser. De ce fait, la preuve en a été qu’après seulement un arrêt de deux jours dans ma lecture, je ne me rappelais plus qui étaient certains personnages (notamment chez les Léristérites ou encore les Yaxchilan). Toutefois, il faut l’avouer, la fin de l’ouvrage m’a touchée. Elle permet d’ailleurs, de relancer l’intrigue et, avec elle, l’auteur arrive idéalement à nous frustrer et à nous donner très envie de connaître la suite.
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