Le choix des ombres / Brent Weeks

Le choix des ombres / Brent Weeks

couverture de Le choix des ombres de Brent WeeksL’ange de la nuit, Tome 2

Kylar Stern a renoncé à sa vie d’assassin. Il a laissé derrière lui son maître Durzo et son ami Logan Gyre, laissés pour morts dans l’invasion brutale du pays par les armées du Roi-dieu. Kylar est parti s’installer une autre ville et a changé de métier.
Mais lorsqu’il apprend que Logan est toujours vivant et qu’il est retenu prisonnier, Kylar est confronté à un terrible dilemme : abandonner la voie des ombres à tout jamais et vivre heureux avec sa famille, ou bien replonger dans la violence pour sauver son pays et son ami… au risque de tout perdre.

Avis : Le choix des ombres fait indéniablement parti de ces romans que l’on ne peut lâcher jusqu’à la dernière page. J’ai encore une fois été scotchée par cette histoire passionnante. Dés le début, on se retrouve propulsé dans ce monde toujours aussi sombre et violent, avec une scène d’exécution des plus sanglantes. L’auteur ne nous laisse pas oublier où nous sommes, même s’il enchaine ensuite avec la partie la plus calme du livre. Pour la première fois de sa vie, Kylar goûte à un semblant de bonheur. Accompagné d’Elène et d’Uly, leur fille adoptive, il a quitté Cénaria et vit désormais une vie paisible. Il tente d’oublier son passé et de se reconstruire, mais celui-ci le rattrapera bien vite…

Chez Brent Weeks, le thème principal est annoncé dans les titres. Dans La voie des ombres, Kylar apprenait le métier de pisse-culotte. Dans Le choix des ombres, tout est une question de… choix. Pour Kylar, mais également pour les autres personnages. Ils seront tous confrontés à des choix terribles et déchirants, qui bien souvent les mettront face à leurs plus noirs cotés. Ils devront se dépasser et découvrir jusqu’où ils sont prêts à aller pour survivre.

Les personnages sont toujours aussi travaillés. Certains prennent plus d’importance, comme Vi, l’apprentie pisse-culotte, rivale de Kylar dans le premier tome. Et bien sûr, ce fameux Roi-dieu, Garoth Ursuul, que nous n’avions jusque-là qu’entraperçu. Voilà un vrai méchant ! Brutal, vicieux, sans foi ni loi à part la sienne. De nouveaux protagonistes font également leur apparition. Chacun a un rôle à jouer, permettant ainsi de faire avancer l’histoire. Plusieurs intrigues s’entrecroisent dans un concentré d’action. La magie est plus présente dans ce tome, notamment avec l’augmentation des pouvoirs de Kylar depuis qu’il a fusionné avec le ka’kari.

Ici les sentiments sont exacerbés, ceux des héros comme les nôtres. En effet, Brent Weeks confirme qu’il n’hésite pas à torturer, voire à tuer ses personnages. On ne peut alors que retenir son souffle tout du long. Ma lecture a été émaillée d’éclats de rire et d’onomatopées telles que « beurk ! » et « oh ! mon dieu ! ». J’ai vraiment hâte de m’attaquer à la suite.

Oh ! putain ! Mais qui êtes-vous ?
– Je suis le châtiment.

Roman paru aux éditions Milady – Traduit par Olivier Debernard.
La série comporte 3 tomes et est actuellement terminée.

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notifier de
guest
4 Commentaires
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires
4
0
Participez à la vie du blog en laissant un commentaire :)x