L’Altus / Alexandre Robert

L’Altus / Alexandre Robert

couverture du roman L'altus de Alexandre Robert

L’Altus est le nom d’un vieux coffre noir mentionné dans les livres. Si vous l’ouvrez, il vous transforme en celui ou celle que vous désirez être par-dessus tout, même si vous l’ignoriez. Un soir, Tom, Léa, Marcelin et Will dénichent le coffre noir sur le chantier d’une mine. Quel meilleur moyen pour percer ses secrets que de l’ouvrir, chacun à leur tour ?

Avis : Bienvenue à la Marquèse, une petite ville de campagne, chamboulée par une mine de terres rares à ciel ouvert. Là où normalement la désertification l’emporte, de nouveaux lotissements voient le jour. Et c’est sur ce chantier que nos 4 acolytes adolescents vont vivre une expérience incroyable. Tom, le narrateur qui adore la musique rock et blues, Will le mécano de la bande en couple avec Léa, la future vétérinaire et enfin, Marcellin, le pro des sciences de la matière et de la Terre en fauteuil roulant, car atteint d’une malade dégénérative.

Ils vont mettre à jour, une boîte, l’Altus, qui révèle la personne que l’on veut devenir. Mais attention, c’est la personne au fond de nous-même, dont on n’est peut-être pas au courant !!!! Bien sûr, cela ne va pas se passer exactement comme prévu, car ils ne connaissent pas toutes les règles et ne les comprennent pas toujours bien non plus. Le mode d’emploi de l’Altus est en effet regroupé dans beaucoup de livres anciens sous forme de fables !

L’Altus est un roman surprenant ! D’abord par l’attachement aux personnages qu’il crée. Alexandre Robert y décrit superbement l’adolescence avec ses doutes, ses puissances. Ensuite, par les rebondissements induits par le retour de Mollard Boy, la brute qui a embêté tout le monde quand ils étaient petits. Puis viennent les changements qui apparaissent avec l’utilisation de l’Altus. D’abord positifs, ces changements profonds vont être vite remplacés par des problèmes qui ne laissent pas respirer le lecteur. Et qui mènent à une fin magistrale.

C’est un premier roman haletant que nous livre Alexandre Robert. Bien fourni au niveau personnages et avec une intrigue puissante, je trouve toutefois qu’il pêche un peu par l’utilisation de raccourcis étranges (les textos d’Annie, la disparition de Sam, l’utilisation du mot homme ou ombre pour Mollard Boy…). Heureusement, la fin et son rebondissement terminal m’ont beaucoup plu.

L’Altus est un roman publié aux éditions Syros

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