Les bruit du souvenir / Sophie Astrabie

Les bruit du souvenir / Sophie Astrabie

Couverture de Le bruit de nos souvenirs de Sophie AstrabieAprès la mort de sa mère, Claire découvre que celle-ci lui a légué un carnet ainsi qu’un appareil photo dans lequel se trouve une pellicule. Le lien entre les deux objets ? Un petit village de l’Aveyron où la jeune femme a passé les étés de son enfance. Il n’en faut pas plus pour la décider à tout quitter. Sous une autre identité, Claire s’installe à Marelle, en quête de ce passé flou et de cette mère qui lui a si souvent échappé. Au fil des pages et des clichés, elle découvre des souvenirs qui vont bousculer ses croyances… Les Bruits du souvenir, c’est l’histoire d’une fuite pour mieux se retrouver. Sophie Astrabie explore les bruits de fond du passé et leur perception – ainsi que notre capacité à nous créer les nôtres.

Avis : J’ai découvert Sophie Astrasbie au détour d’un podcast, où elle partageait sa maternité et évoquait le lien avec son écriture et ses romans. Sa voix douce, timide mais prenant de l’assurance au fil de l’interview m’a donné envie de connaître son écriture. Les titres de ses romans, délicats, m’ont convaincu de me lancer : Le pacte d’Avril, Les bruits du souvenir, La somme de nos vies,…

Le scénario est classique : une jeune femme, Claire, qui a toujours eu le sentiment de subir sa vie, proie d’un pervers narcissique, qui se réveille et veut se prendre en main suite au décès de son point de repère, sa mère. Organiser les obsèques, vider une maison…

Des tâches qui s’ajoutent à son quotidien monotone et ritualisé. De ce devoir pénible émerge des souvenirs, à travers un carnet écrit par sa mère et un appareil photo dont la pellicule va révéler des secrets enfouis au plus profond de Claire. Elle le savait, mais l’avait effacé, ce secret si lourd. Alors, pour échapper à son présent, elle fui sous une nouvelle identité. Et quoi de mieux, pour se retrouver, que de retourner là où le carnet commence, dans ce petit village de l’Aveyron.

D’une plume douce mais assurée, Sophie Astrabie aborde le deuil, la présence maternelle, la quête de soi, les relations toxiques et les reconstructions. Et comme c’est le résumé en quatrième de couverture qui le dit le mieux : « C’est l’histoire d’une fuite pour mieux se retrouver ».

Publié aux éditions Flammarion

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