La chimiste / Stephenie Meyer

La chimiste / Stephenie Meyer

Couverture de La chimiste de Stephenie MeyerElle était l’un des secrets les mieux gardés — et des plus obscurs — d’une agence américaine qui ne portait même pas de nom. Son expertise était exceptionnelle et unique. Et puis, du jour au lendemain, il faut l’éliminer au plus vite… Après quelques années de clandestinité, son ancien responsable lui propose d’effacer la cible dessinée sur son dos. Dernière mission… ou dernière trahison ?
Alors que sa vie ne tient plus qu’à un fil, un homme que tout devrait éloigner d’elle va bouleverser ses certitudes. Comment survivre à une traque impitoyable quand on n’est plus seule ?

Avis : Je n’ai pas lu les Twilight, mais j’avais adoré Les âmes vagabondes. J’étais donc très curieuse de lire La chimiste et de voir ce que Stephenie Meyer pouvait nous proposer dans un registre de thriller et d’espionnage. C’est donc ce titre que j’ai choisi sans hésiter parmi ceux que m’avait proposé Servane pour le LDPA. Hélas, j’ai été très déçue du voyage !

Alex est une ancienne employée du gouvernement des États-Unis. Chimiste, elle était chargée de faire parler terroristes et prisonniers grâce à ses drogues. Tout allait pour le mieux dans le monde de la torture agréée, jusqu’au jour où son agence a placé un contrat sur sa tête sans qu’elle sache pourquoi. Depuis, elle vit dans la clandestinité. Lorsque son ancien patron la contacte (oui parce qu’elle continue malgré tout à consulter ses mails) pour lui proposer une dernière mission, une mission qui effacera tout (mais quoi ?), elle tente sa chance. Bien sûr, tout ne se passera pas comme prévu (où serait l’histoire sinon ?).

Le principal problème de La chimiste, c’est que je n’y ai pas cru. Ni à l’intrigue ni à la romance. Cette dernière était bien trop gnian-gnian et vraiment beaucoup trop rapide dans ces conditions pour être crédible. Sérieusement, tout mec normal lui en aurait voulu au moins 2 minutes de l’avoir torturé ! Et même s’il avait compris (car il est tellement empathique et altruiste) qu’elle s’était fait piéger, il n’aurait malgré tout pas aussitôt eu envie de galocher sa tortionnaire. Comportement humain instinctif de base.

Quant à l’intrigue, qui aurait dû être le moteur du livre, elle était, elle aussi, bien trop capilotractée pour moi. Peut-être que je n’y connais rien en espionnage, mais tout me paraissait excessif et invraisemblable. De plus j’ai trouvé plusieurs incohérences dans le scénario, qui n’ont fait qu’accentuer cette impression de manque de réalisme.

Les personnages ne sont pas venus non plus sauver le roman. Nous avons déjà parlé des problèmes psychologiques du héros, Daniel, mais Stephenie Meyer va lui donner encore d’autres occasions de prouver qu’il n’a pas tous les neurones qui se touchent (peut-être l’effet des drogues qu’Alex lui a injecté ?!). De manière général, il n’a aucun charisme, et je dois dire que l’héroïne n’en a pas beaucoup plus. En fait, on se demande bien ce qu’ils peuvent se trouver l’un l’autre…

Au final La chimiste a malheureusement été pour moi une lecture ennuyeuse et prévisible.

Roman paru aux éditions JC Lattès – Traduit de l’anglais par Dominique Defert

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