Le sang des princes, Tome 1
Le destin des ducs Spadelpietra est assuré. Inexorable. Une ascension déterminée vers le pouvoir, vers la couronne, vers la place qui leur revient de droit. Ils sont les pacificateurs, les bâtisseurs, les gouverneurs de Slasie. Ils sont les Illustres.
Mais les nomades austrois y font à peine attention. Leur monde n’est fait que de théâtre, de musique, d’art et d’inventions dont ils gardent jalousement les secrets. Leur vie est une mécanique bien huilée, à l’image de leurs automates.
Et pourtant, un tout petit hasard vient gripper les rouages de l’histoire. Une toile découverte par les Spadelpietra qui catapulte son peintre, le jeune Mical, dans une longue fuite…
Avis : Si vous n’avez pas encore senti « l’Appel » à lire cet Appel des illustres, c’est que vous vivez dans une cave, en ermite ! En tous cas, pour ma part, je l’ai reçu cinq sur cinq et je ne le regrette pas !
Il m’a tenu en haleine du debout à la fin et ce, malgré les dizaines de personnages, de lieux, de métiers et de « castes » à se mettre sous la dent. Je dirais même que ce livre m’a engloutie, tant le suspense est féroce. Même lorsqu’on pense avoir compris, lorsqu’on pense savoir et bien il y a retournement de situations et embarquement immédiat pour une autre piste !
Les personnages sont très bien construits avec plusieurs facettes et comme ils grandissent avec notre lecture, on a vraiment le temps de s’y attacher. Il y a Mical évidemment mais la nouvelle Patronne m’a beaucoup émue et aussi épatée.
Les Spadelpietra ne sont pas tous à jeter aux orties, notamment les jumeaux, Kmal et les morts 😉 et chez les Austrois, Basil est intéressant, mais c’est Philio qui a mes faveurs (un peu Asperger sur les bords !). Sybille et Cyril sont un peu en retrait de toutes ces familles mais au combien importants !
L’univers de Romain Delplancq est plaisant et sa complexité n’est qu’apparente. J’ai aimé les descriptions des villes et du monastère du Meris. J’ai aimé que l’on passe d’une famille à une autre avec des changements de lieux drastiques mais bienvenus et qui soulignent les différents aspects de chacune d’elle. Les secrets de fabrications de ressorts apportent du mystère et j’ai aimé l’imbrication entre mathématiciens, physiciens voir chimistes et artistes des Austrois.
Quant au cliffhanger final, que va-t-il ressortir de la solitude des cachots ? Et que d’espoir je place dans le saut de Sybille !
Roman paru aux éditions Folio (SF)
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