Josy, douze ans, la fille du célèbre psychiatre berlinois Viktor Larenz, est atteinte d’une maladie qu’aucun médecin ne parvient à diagnostiquer. Un jour, après que son père l’a accompagnée chez l’un de ses confrères, elle disparaît. Quatre ans ont passé. Larenz est toujours sans nouvelles de sa fille quand une inconnue frappe à sa porte. Anna Spiegel, romancière, prétend souffrir d’une forme rare de schizophrénie : les personnages de ses récits prennent vie sous ses yeux. Or, le dernier roman d’Anna a pour héroïne une fillette qui souffre d’un mal étrange et qui s’évanouit sans laisser de traces… Le psychiatre n’a dès lors plus qu’un seul but, obsessionnel : connaître la suite de son histoire.
Avis : « Cool frissons d’horreur » : c’est ainsi que ce livre aurait dû s’appeler ! Non seulement les protagonistes sont fiévreux, mais ils sont aussi paranoïaques, schizophrènes (du genre à se promener avec de grands couteaux !!!!) et machiavéliques. Bref, j’ai eu chaud !
Le suspense et la noirceur de la folie de Thérapie sont distillés de main de maître, et les frissons du père, de Josy ou d’Anna sont contagieux ! J’en ai, je pense, pour quelques jours pour me remettre et ne voir une tempête que comme un déchaînement normal de la météo…
Le chapitre avec Anna qui essaie de sauver Josy des griffes de son tourmenteur dans la cuve de fioul est oppressant à souhait et convoque nos peurs les plus immondes (noyade, violence familiale, huis clos…) mais le rêve de Viktor, dans une voiture dont il ne peut ralentir la course sur une jetée qui fonce droit dans la mer fonctionne merveilleusement bien pour relancer les frissons… et la (ma ?) panique.
Sebastian Fitzek sait mener son lecteur par le bout du nez. Pour moi qui le découvre avec Thérapie, il m’a entrainée d’abord vers une affaire pharmaceutique puis il convoque l’erreur judiciaire et dès le milieu du livre, j’ai senti l’entourloupe du psychiatre qui a besoin de son confrère. Bien sûr, tout ceci est voulu car c’est bien plus compliqué que ce père qui pète un câble à la disparition de sa fille.
Je ne vous en dirais pas plus, si ce n’est que le twist final est grandiose et même émouvant.
Venez donc vous faire psychanalyser !
Roman publié aux éditions Le livre de poche – Traduit par Pascal Rozat
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