Agatha Raisin, s’intégrant peu à peu à son petit village, fait la connaissance de Paul, le vétérinaire, qui ne semble pas insensible à ses charmes. Mais celui-ci est retrouvé mort, victime d’une injection de tranquillisant destiné au cheval de Lord Pendlebury. Agatha ne croit pas à l’accident et prend l’enquête en main. Son nouveau voisin, le colonel Lacey, d’habitude distant, accepte de l’aider.
Avis : J’ai enchaîné Remède de cheval tout de suite après ma lecture de La quiche fatale, l’édition que je possède rassemblant les deux premiers tomes des aventures d’Agatha Raisin.
Et je dois dire que je l’ai dans un premier temps, très vite regretté. Remède de cheval est très long à démarrer et Agatha s’y révèle très agaçante. Le récit se concentre sur la vie au village et les petites histoires de l’héroïne. Elle qui prétendait que les hommes ne l’intéressait pas au début du tome 1, se comporte ici comme une adolescente. Elle a eu un coup de cœur pour son nouveau voisin, James Lacey et le poursuit de ses assiduités. Mais la nouvelle coqueluche du village – un vétérinaire d’une dizaine d’années son cadet – à qui elle ne semble pas déplaire, ne lui est pas indifférent non plus. Je m’ennuyais ferme.
Heureusement, le dit vétérinaire, Paul Bladen, finit par trouver la mort dans des circonstances étranges. Encore une fois Agatha se convainc qu’il ne peut s’agir là que d’un meurtre et, avec son cher voisin, se lance dans l’enquête. Avec toutes ces femmes qui tournaient autour du vétérinaire, et le mépris qu’il avait finalement révélé pour les animaux de compagnie, il devait forcément se produire un drame, non ? À partir de là, le roman devient un peu plus dynamique et parvient finalement à réveiller mon intérêt.
Remède de cheval fait preuve d’un semblant d’enquête un peu plus poussée que dans le premier tome. La méthode d’investigation d’Agatha me rappelle d’ailleurs celle de Kate Daniels : embêter tous le monde jusqu’à ce qu’on essaie de la tuer. Sauf qu’avec Kate, c’est beaucoup plus fun et qu’Agatha n’est pas du tout préparée à ce qu’on essaie vraiment de la tuer ! Quelques invraisemblances et facilités sont néanmoins à regretter. Les Britanniques ont en effet dû être ravis d’apprendre qu’il est si facile de s’introduire dans leurs banques et de consulter leurs comptes !!
Passé la première partie, le roman se lit facilement. L’humour est également un peu plus présent. Je ne sais toutefois pas si je lirai la suite, car le tout reste bien trop léger. Le plus gros point fort de cette série, pour moi, ce n’est ni l’intrigue, ni les personnages, mais que je la lise en anglais…
Roman publié aux éditions Constable
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