Résumé : Acteur de seconde zone, Harry Murphy attend depuis des années que sa carrière au cinéma décolle. Il a déjà fait une apparition dans un film avec Tom Cruise, mais pas dans la même scène que la star. Alors, quand il a la possibilité de devenir un héros dans la vraie vie, Murphy n’hésite pas une seconde. Il a appris par hasard qu’une bande de malfrats projette un assassinat et il décide de sauver la future victime. C’est à partir de là que tout part en vrille. Avec une valise pleine de billets qu’il n’est pas censé posséder et des mafieux à ses trousses, Murphy va vérifier la justesse de la loi qui porte son nom : l’emmerdement est forcément maximal ! L’apprenti héros n’aura pas trop de sa bonne mine et de ses talents d’acteur pour réussir à se sortir des embrouilles les plus compliquées…
Avis : David McCallum est l’interprète du personnage de Ducky dans la série NCIS ; c’est d’abord ce nom qui a attiré mon attention sur La loi de Murphy. La lecture du résumé a ensuite achevé de me convaincre. J’imaginais une aventure à la Stéphanie Plum et c’est exactement ce dont j’avais envie à ce moment-là. J’ai donc été au départ un peu déçue de m’apercevoir qu’il ne s’agissait pas de ça, et puis finalement j’ai quand même passé un bon moment !
Harry Murphy est un acteur de Broadway qui va surprendre par hasard une conversation où deux hommes sont en train de planifier l’assassinat d’autres personnes. Ni une ni deux, n’écoutant que son grand cœur, Harry saute alors dans un avion pour l’Angleterre pour prévenir la future victime… plongeant ainsi dans un engrenage infernal et rocambolesque !
Harry part d’une bonne intention mais il se mêle d’une histoire bien plus grosse que lui, à laquelle il ne comprend rien et dont il ne connaît pas les différentes parties… Résultat, il fait n’importe quoi !! Il a en outre du mal à assimiler que la vie n’est pas une pièce de théâtre. Il voit tout à l’aune des scénarios qu’il a eu un jour à interpréter.
Je ne suis pas convaincue que tout se passerait réellement comme ça dans la vraie vie ; certains évènements m’ont même paru assez peu crédibles – le coup de la perceuse – mais c’est distrayant. Magouilles, manipulations, argent sale, cavalcades et tirs se disputent la place. Les chapitres sont courts et les narrateurs s’alternent, mettant en avant les problématiques de chacun. Mais là où La loi de Murphy m’a vraiment plu, c’est dans sa fin inattendue, véritable retournement de situation.
Roman publié aux éditions City – Traduit par Christophe Cuq