Mamie cherche les embrouilles / Mario Giordano

Mamie cherche les embrouilles / Mario Giordano

couverture de Mamie cherche les embrouilles de Mario Giordano aux editions CityQuatrième de couverture : A tout juste 60 ans, mamie Poldi est fatiguée : tout ce qu’elle veut, c’est aller quelque part au soleil pour terminer sa vie. Donc, direction la Sicile, la terre natale de Peppe, son défunt mari. Là, le soleil brille, la nourriture et les vins sont délicieux et sa belle-famille respire la joie de vivre. Difficile de se résigner à mourir…
Quand Valentino son jeune jardinier est assassiné, Mamie Poldi décide de démasquer le meurtrier. Elle se lance dans une folle enquête où elle croise des membres de la Mafia, l’excentrique descendante d’une famille d’aristocrates français et une foule de personnages plus ou moins recommandables.
Et, malgré les intimidations, pas question de renoncer. Même quand le beau commissaire Montana se montre très contrarié de la voir fourrer son nez partout où elle ne devrait pas…

Avis : J’ai choisi ce livre avant tout pour son titre. Mamie cherche les embrouilles promettait une histoire pétillante et légère qui me réjouissait d’avance. Malheureusement je suis un peu déçue ; les aventures de cette Mamie Poldi sont sympathiques certes, mais pas aussi drôles et allumées que je l’imaginais, et c’est vraiment là que je l’attendais.

Isolde Oberreiter – Poldi, pour les intimes – est une bavaroise un peu déprimée et franchement portée sur la bouteille. A 60 ans, elle décide qu’il est temps pour elle de trouver un endroit pour finir ses jours et achète une maison en Sicile, près de sa belle-famille. Seulement voilà, la subite disparition du jeune homme qui l’aide à entretenir sa maison réveille la fouine qui est en elle. Car Mamie Poldi a un avis sur tout et veut tout savoir !

La narration est faite par le neveu de Poldi, un apprenti écrivain. Cela rend quelque chose d’assez original, car nous avons d’un côté ses commentaires face aux aventures de sa tante, mais aussi un point de vue interne avec les pensées et sentiments de Poldi. Un brin d’ironie se retrouve toutefois dans le ton employé, et c’est une chose qui m’a bien plu.

L’intrigue en elle-même reste très classique : interrogatoires des proches et relations, retour sur l’emploi du temps de la victime, recherche du mobile… Mario Giordano invite même l’artifice des artifices : le deus ex-machina. Mamie cherche les embrouilles en compte deux, qui sont annoncés comme tel en amont et donc assumés. Amateurs de romans policier, vous ne serez pas soufflé par la puissance de cette enquête car bien que celle-ci tienne la route, elle passe un peu au second plan face à l’univers et son héroïne.

Têtue, femme de tête, épicurienne, séductrice – ce n’est pas parce qu’on a 60 ans qu’on n’a plus droit à l’amour et une libido en bon état de marche ! – cette Mamie Poldi est l’atout charme voulu par Mario Giordano. Mais si elle est en effet un peu excentrique, j’ai trouvé qu’elle ne l’était pas tant que ça finalement. Les situations prêtent à sourire, mais j’aurais voulu rire à gorge déployée.

Roman publié aux éditions City – Traduit par Françoise Fauchet

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