Résumé de l’éditeur : Le royaume de Sept Couronnes ne cesse de s’enliser dans la guerre civile. Sur le Mur, l’intervention armée de Stannis Baratheon contre les sauvageons place le nouveau lord-commandant de la Garde de nuit dans une situation difficilement tenable.
Avis : Ce tome, à l’image des précédents, se révèle tout aussi passionnant que long. Ce rythme lent, classique de l’auteur, lui permet d’ancrer petit à petit ses multiples intrigues. Tous les fils en sont parfaitement bien dissimulés, et se révèlent, comme d’habitude seulement dans les 100 dernières pages du roman.
Les personnages que nous suivons dans ce volume sont bien différents des précédents. Ainsi, Tyrion comme la grande majorité de la famille Stark, disparaissent du devant de la scène au point de nous sembler hors de portée. Ce sont Jaime, Cersei, Brienne et les fer-nés qui les remplacent au pied levé. Ce sont loin d’être mes personnages préférés, mais j’avoue avoir apprécié au fil des pages suivre Brienne et Jaime. Cersei en revanche, reste la personne la plus détestable de cette série. Nous ne pouvons que lui souhaiter tous les malheurs qui pourraient lui arriver ou résulteraient de toutes ses manigances et de ses actes. Comme le souligne si bien Littlefinger, son ambition et sa perfidie jouent contre elle et finiront bien par la perdre ?
Même si j’aime cette série, je trouve que le ton imposé par l’auteur est vraiment trop long et rend de nombreux passages très ennuyeux (surtout ceux qui portent sur les fer-nés ou sur les dorniens). Heureusement, George R. Martin relance idéalement notre intérêt avec le dénouement de ce tome ou plutôt, de ces chapitres qu’il dédie à chaque fois à un personnage différent. Ainsi, nous laissons à chaque coupure, un protagoniste en détresse ou dans une situation bien délicate. La tension redouble dans les dernières pages et nous laisse pantois et impatient de lire la suite.
Roman édité par les éditions J’ai Lu – Traduit par Jean Sola