La cité, Tome 1
Quatrième de couverture : Construite sur des milliers d’années, faite d’une multitude de niveaux, la Cité est aussi vaste qu’ancienne. Au fil des siècles, elle s’est étendue au-delà de ses remparts, menaçant sans cesse les royaumes voisins. Au cœur de la Cité réside le sanguinaire Empereur, dont le visage reste un mystère et que la mort même semble craindre : certains vont jusqu’à douter de son humanité.
Une poignée de rebelles espérant mettre fin à ce règne de terreur placent leurs espoirs en un seul homme, dont le nom sonne comme une légende : Shuskara. Celui qui fut autrefois le général favori de l’Empereur. Un homme respecté, capable de provoquer un soulèvement et d’unir la Cité. Mais aussi un criminel trahi, emprisonné et torturé avant de disparaître…
Avis : Je n’avais pas d’attentes spéciales envers ce roman à part celles que j’ai pour chaque nouveau livre entamé : passer un bon moment. C’est avant tout sa magnifique couverture qui m’a attiré. Je ne fais pas partie des fans inconditionnels du mari de madame, puisque je n’ai lu qu’un seul de ces romans, et que bien que je l’ai trouvé sympathique, il n’a pas vraiment révolutionné mon univers de fantasy. Je ne ferai donc aucune comparaison et je n’ai aucune déception à ce niveau-là.
La Cité mène une guerre perpétuelle contre le reste du monde. Toutes ses ressources y passent au point d’être passé de point névralgique de la connaissance à ville moribonde. Pourtant, ses inatteignables et mystérieux dirigeants s’acharnent. Une famille, immortelle dit-on, qui semble être à la tête de la Cité depuis toujours. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Des légendes racontent qu’ils descendent des Dieux eux-mêmes…
La 1ère partie est intéressante et prenante. On découvre la Cité par ses égouts et sa population la moins enviée : laissés-pour-compte, déserteurs et criminels. La 2e se passe 8 ans plus tard. Nous n’y suivons plus qu’un seul des personnages rencontrés précédemment, dans ce qui n’est qu’une suite de batailles et je me suis un peu ennuyée. Ces 2 premières sections (sur 7) sont à l’image du reste du roman, une alternance d’évènements intéressants et inintéressants. Car, malheureusement, il y a beaucoup de longueurs, de discussions vides et de « blablas » qui n’apportent rien au livre, si ce n’est un coup de mou dans la narration. Par ailleurs, l’auteur n’arrête pas de faire des bonds entre les époques, sans que rien ne les prévienne, et c’est un peu déstabilisant. Ces analepses et les sauts de personnages donnent l’impression d’un roman décousu.
Ce livre est pourtant bourré de bonnes idées et de personnages au potentiel certain. L’univers est riche, et complots et trahisons émaillent l’ensemble. C’est une grande fresque qui nous est présentée. Mais, outre les points soulevés plus haut, l’intrigue met trop de temps à se mettre en place. Pendant longtemps on se demande où l’auteur veut nous emmener, et il faut passer la moitié du livre, pour qu’il atteigne son rythme de croisière, et que se dessine le but poursuivi par Stella Gemmell. À voir si le second tome de ce diptyque permet à l’auteur de se recentrer ?
Roman publié aux éditions Bragelonne – Traduit par Leslie Damant-Jeandel