Les griffes du mensonge / Patterson & Ledwidge

Les griffes du mensonge / Patterson & Ledwidge

Quatrième de couverture : Une vie de rêve…
Nina Bloom, brillante avocate new-yorkaise, élève seule sa fille de 16 ans. Tout lui sourit depuis qu’elle a changé d’identité et entamé une nouvelle vie.
Fondée sur un mensonge…
Il y a 18 ans, Nina s’appelait Jane et fuyait la Floride pour échapper à un psychopathe : son mari.
Ne peut durer éternellement !
Aujourd’hui, pour sauver un innocent de la peine capitale, Nina doit se confronter à son passé. Au risque de mettre sa vie en danger…

Je remercie les éditions l’Archipel pour cette lecture

Avis : James Patterson est un auteur que j’aime beaucoup, et j’ai lu nombre de ses romans ayant pour héros Alex Cross. Cela faisait, cependant, longtemps que je n’avais pas lu un de ces livres et j’étais impatiente de m’y remettre. Je suis malheureusement assez déçue. Si le récit est très rythmé et énergique, au niveau du scénario, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne s’est pas foulé.

Les intrigues d’Alex Cross étaient toujours très élaborées et souvent sombres. J’ai trouvé celle-ci assez basique et parsemée de nombreuses scènes plutôt surréalistes. À commencer par la rencontre des 2 personnages principaux qui sert de point de départ au roman : un homme, policier de surcroit, qui vous aide à cacher un meurtre alors qu’il vient de vous rencontrer… Sérieusement, à quoi s’attendait-elle ? Cela n’entre pas vraiment dans les attributions habituelles du bon samaritain. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Ce n’est d’ailleurs peut-être pas le plus frappant, mais les autres dévoileraient trop l’intrigue.

D’autre part, Nina, l’héroïne, est un personnage assez peu sympathique. Je la trouve souvent à coté de ses pompes (la preuve au-dessus). C’est un être qui ressent tout à 200% et qui est donc souvent dans l’excès. Ainsi au début, son mari n’apparaît pas à ses yeux comme un « homme » mais comme un SuperFlic, un SuperMari et un SuperHomme De même, sa fille est aussi bien sa sœur que sa meilleure amie. Ce qui ne l’empêche pas de monter des stratagèmes effarants pour lui cacher son passé. Par ailleurs, elle me semble plutôt mal placée pour donner des leçons de morale aux gens, que ce soit sur les crimes commis ou les mensonges proférés.

Néanmoins, comme je le mentionnais plus tôt, le récit est très rythmé, grâce à quoi on ne s’ennuie pas. Et les chapitres courts dynamisent d’autant plus la narration. L’histoire oscille entre passé et présent, et entre course-poursuite, quotidien et bataille juridique. Cela en fait un opus divertissant, mais pas le meilleur de l’auteur.

Roman traduit par Mélanie Carpe – Édité par l’Archipel 

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