Quatrième de couverture : Elle s’appelle Blanche. Elle est la nouvelle reine d’Entremonde, ce royaume où tout n’est que guerres, intrigues et trahisons. Il lui faudra bientôt choisir entre l’amour et le pouvoir. Entre la lumière du monde d’En-Haut et les ténèbres du monde d’En-Bas…
Avis : En raison de la 4e de couverture, j’espérais tomber sur un monde fantastique et merveilleux dans cette BD. D’ailleurs, le titre et la couverture le suggéraient clairement, malheureusement j’ai été assez déçue en la parcourant. J’ai trouvé une histoire bateau, classique de fantasy, avec l’ensemble des clichés et des caractéristiques du genre. Je n’ai vu rien d’original dans le scénario.
Ce volume raconte l’histoire d’une jeune femme dont le père, qui n’est autre que le roi d’Entremonde, vient de mourir. Elle est forcée de reprendre les rênes du pouvoir, mais pour cela, elle va devoir renoncer à l’homme qu’elle aime. Le jeune homme, pour se venger d’elle, va quémander de l’aide auprès d’une « sorcière » et lancer une malédiction.
Blanche, la princesse, a tout de notre Jeanne d’Arc nationale. Derrière elle, dans l’ombre, complotent pour lui destituer son trône son frère bossu et sa mère. Au milieu de tout cela, un étranger, beau comme un Dieu, venant d’un autre monde et qui, comme on s’en doute fortement dès le début, va tomber amoureux de l’héroïne. Que de prévisibilité dans ce volume, qui manque également de dynamisme et de peps. C’est bien dommage, car du coup, je n’ai pas été touchée par cette histoire.
J’ai trouvé les dessins assez brouillons, peu appliqués et assez schématiques, surtout dans le rendu des personnages. Les couleurs, par contre, ont été bien choisies et retranscrivent parfaitement l’ambiance du conte fantastique.
Toutefois, malgré ces défauts, je pense que je laisserai sa chance au 2e tome. La raison ? Elle provient des nombreuses petites singularités qui parsèment cette BD (tels que les dialogues) et des situations cocasses de l’histoire. J’aime par exemple beaucoup le sort de l’amoureux rejeté, le monde d’En-Bas avec la princesse Aldora et ses sbires. D’ailleurs, le passage qui la concerne est celui qui m’a le plus plu dans ce volume. C’est drôle, léger, et un rien déjanté.
BD éditée par les éditions Dargaud.