Avis : Ce roman est un dérivé de la série TV Castle. Tout est fait comme si c’était vraiment Richard Castle, le héros du show, qui l’avait écrit. Et l’univers de la série s’y retrouve transposé : Jameson Rook (Castle), journaliste ayant gagné le prix Pulitzer s’impose dans une brigade criminelle, grâce à ses relations, afin d’étudier leur travail pour son prochain article. Il est bien sûr très attiré par la jeune et jolie, mais dure à cuire, inspectrice, Nikki Heat (Kate).
L’atmosphère est bien retranscrite, la personnalité des personnages colle à ce que l’on connait d’eux dans la série (sauf à la fin où Rook passe, selon moi, pour un gros benêt, en ne comprenant pas l’évidence). Le personnage principal est ici, Nikki. Elle est accompagnée de ses deux fidèles lieutenants, Raley et Ochoa. De nombreux clins d’œil à la « réalité » émaillent le récit, comme les parties de poker de Castle ou le fameux tableau blanc de la brigade. On retrouve également d’autres parallèles, comme l’excentrique mère actrice de Castle/Rook, qui ne fait malheureusement qu’un passage éclair, ou, et surtout, le meurtre de la mère de Kate/Nikki, même si les circonstances ne sont pas du tout les mêmes.
Comme dans la série, on suit surtout l’histoire pour l’humour et les personnages, d’autant que leurs relations avancent bien plus vite. Les fantasmes de Castle se concrétisent sur papier glacé ! C’est divertissant et sympathique, mais on ne peut pas vraiment dire que ce soit de la grande littérature. L’écriture est assez simple, certains dialogues sont assez lourds et, bien que l’on voie les efforts pour instaurer de la profondeur au récit, cela tombe un peu à plat. De plus, l’intrigue policière est des plus basiques et pourrait tout à fait correspondre à un épisode de la série. Loin d’être haletante, j’avais quasiment tout deviné depuis le début.
Je pense que ce roman aura bien plus d’attrait pour les amateurs de la série. Les autres risquent de s’ennuyer, car tout l’intérêt est dans le parallèle que l’on peut faire avec. On ne peut d’ailleurs s’empêcher de voir les personnages avec les traits des acteurs.