Douce, douce vengeance / Jonas Jonasson

Douce, douce vengeance / Jonas Jonasson

couverture du roman Douce, douce vengeance de Jonas JonassonTout le monde a ses petites rancunes, rien de plus humain. Mais pour passer à l’acte sans prendre de risques inconsidérés, mieux vaut faire appel à un professionnel expérimenté et discret. Hugo Hamelin a une idée visionnaire : créer une société de vengeance à la carte, un service sur mesure destiné à laver affronts, camouflets, coups bas et autres vexations. Rien ne prédestinait pourtant Hugo à croiser la route d’un marchand d’art cynique et sans scrupule, d’une jeune ingénue moins oie blanche qu’il n’y paraît, d’un orphelin jeté en pâture aux lions, ou d’un homme-médecine kenyan qui se double d’un guerrier massaï. Sans compter la peintre expressionniste Irma Stern !
Si le business s’annonce lucratif, il risque aussi d’être plus délicat que prévu…

Avis : « Raaah si je pouvais, je… » est une phrase qu’on a toutes et tous eu en tête à un moment donné dans notre vie. Douce, douce vengeance réalise vos rêves les plus fous… ou du moins, ceux des protagonistes !

Jenny, Kévin, Hugo et le chef Mbatian sont les différents protagonistes de ce roman. Diamétralement opposés, que ce soit géographiquement ou dans leurs caractères, ils sont pourtant unis par le même sentiment : la soif de vengeance. Pas une vengeance impulsive, agressive, mais une douce et amer envie de se venger d’une personne qui a changé le cours de leurs vies. Ils sont réunis par la force du destin autour d’Hugo, ingénieux responsable de communication, suite à une brève mais intense rencontre avec un voisin je-m’en-foustiste, qui décide de tout plaquer pour monter une affaire en misant sur un sentiment universel souvent refoulé. Un seul mot d’ordre : la vengeance est un plat qui se mange froid.

Une histoire délirante sur fond de sujets tabous et habituellement dénués d’humour : le racisme, le nationalisme, l’Allemagne nazie, la religion, l’égoïsme… Jonas Jonasson se moque de tout et manipule les maux classiques de la société avec brio. De prime abord décalé, déjanté, un enchevêtrement d’histoires dont on se demande le lien, on finit par mettre tout bout à bout pour reconstituer le puzzle qui a amené les protagonistes à se retrouver et se retourner contre une personne. Avec, cerise sur le gâteau, des références à l’histoire de l’art très instructive !

Douce, douce vengeance est un roman où l’auto-dérision est reine !

Vous souhaitez venger un affront sans vous salir les mains ? Nous avons la solution ! Des milliers de clients satisfaits dans le monde entier.

Roman publié aux éditions Les Presses de la Cité – Traduit du suédois par Laurence Mennerich

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