Résumé : In America, it is soccer. But in Great Britain, it is the real football. No pads, no prayers, no prisoners. And that’s before the players even take the field.
Avis : Fever pitch ou les mémoires d’un (encore) jeune fan d’Arsenal ! Oui, oui vous avez bien lu, ce livre parle de la relation d’un fan avec son équipe de football ! Nick Hornby publie ce livre alors qu’il a 35 ans, un peu tôt pour des mémoires mais bon !
Je dois bien avouer, après avoir adoré Funny Girl du même auteur, que je me suis lancée dans Fever Pitch avec la fièvre justement !! La douche a été glaciale ! Je me suis pourtant accrochée, motivée, raisonnée, endormie, réveillée et enfin je suis arrivée au bout. Il faut croire que l’analogie entre les scores de son équipe préférée et ses déboires (sentimentaux, familiaux ou professionnels), puis les comparaisons entre la vie en général et ce sport en particulier ne m’ont pas tenue en haleine.
Pourtant, même si ma lecture a été principalement besogneuse, Nick Hornby a toujours le rythme, le même humour délicieusement british et vraiment en avance sur son temps (on parle quand même d’un livre paru en 1997) ! Cet humour est un vrai bonheur, une pépite plus ou moins cachée, un feu couvert mais dont les étincelles ont été plus que sporadiques pour moi dans ce livre. Heureusement, il y a sa relation avec son père, magnifiquement et pudiquement décrite, et un passage très drôle sur son fantôme. Malheureusement, il y a aussi l’arrogance des passionnés pour une chose très précise – Arsenal, même pas vraiment le foot en général mais vraiment CETTE équipe – qu’il voit, il est vrai, toujours avec lucidité et humour, mais quand même !!!! Son lien avec cette équipe me parait vraiment « too much ». Franchement, je ne peux pas souscrire au fait que quelqu’un choisirait d’aller à un match de foot plutôt qu’à l’anniversaire d’un ami ou à un mariage dans sa famille !!!!
Son analyse est très précise et véridique lorsqu’il s’agit de décrire les incidents (hooliganisme), les sentiments des « vrais » fans (aimer être détesté) et également sur la masculinité et le féminisme. Cela reste pour moi un documentaire dont on a du mal à se détacher mais dont on ne ressent pas le plus infime parallèle avec soi même !
Roman publié aux éditions Penguin Books