Résumé : Les filles sont partout dans ce roman.
Elles mènent la danse.
De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami.
Des filles qui inventent, s’enflamment, aiment.
Des filles qui se battent pour la vie.
Et les hommes ?
Ils sont là aussi.
Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent.
Elles font voler les destins en éclats.
Et ça n’en finit pas !
Avis : J’ai adoré retrouver l’écriture de Katherine Pancol, sans artifice. On commence Muchachas en retrouvant les personnages de sa précédente trilogie, La valse lente des tortues, Hortense et Gary. Dès les premières lignes, j’ai retrouvé les sentiments que j’avais pour ces personnages : une Hortense insupportable, une vraie peste égoïste mais qui devient si fragile lorsqu’on aborde la question de ses sentiments. Et un Gary que l’on trouve adorable mais qu’on a envie de secouer tant il ne réagit, presque pas, à ce que peut lui faire subir Hortense. J’avais tout de même une appréhension dès ce premier chapitre : je ne voulais pas me replonger dans la suite de la saga précédente, de peur de me lasser de ces personnages que j’ai tant adorés. Et, d’un autre côté, j’avais peur de ne pas aimer les nouveaux autant que les anciens.
C’est pourquoi j’ai abordé le deuxième chapitre avec appréhension. L’auteure y introduit un nouveau protagoniste, celui de Stella. Stella a un passé sombre et flou, qui nous est dévoilé au fur et à mesure que le personnage recolle les morceaux. Katherine Pancol joue avec les secrets de famille, les mensonges, les omissions, le sentiment de peur et de vengeance. Elle aborde un thème très dur, celui de la violence conjugale. Sans toutefois mâcher ses mots, elle le fait d’une manière simple et qui implique le lecteur, qui se sent autant concerné que les héros eux-mêmes. Il y a des passages très durs, qui ramène à la réalité de ce que peuvent subir ces victimes.
Du coup, les chapitres où l’auteure revient sur l’histoire de la famille d’Hortense nous semble presque hors-sujet, comme une parenthèse pour nous remettre de ce que l’on a appris sur le passé de Stella. En effet, on retrouve Joséphine, Zoé, Gaëtan, Philippe et Alexandre. On se reprend à s’énerver sur Joséphine et ses doutes constants, on découvre une Zoé quasi femme qui reprend le combat de sa sœur pour secouer sa mère. Toutefois, tout au long de ces chapitres, on s’interroge sur le lien entre la famille de Joséphine et Stella, lien que l’on découvre bien évidemment à la fin du roman. Cette découverte m’a laissée très dubitative, me disant que cela était un peu trop. En définitive, au fil de ma lecture des dernières pages, j’ai trouvé que, finalement, cela expliquait beaucoup de choses sur certains personnages de la saga précédente.
J’ai apprécié retrouver Joséphine et sa famille et connaître la suite de leur histoire, mais, avant d’en comprendre l’intérêt, j’aurais voulu que le livre ne parle que de l’histoire de Stella. Avec ce rebondissement, je suis impatiente de connaître la suite de Muchachas et de voir comment l’auteure a développé les relations entre Stella et la famille de Joséphine.
Roman publié aux éditions Le Livre de Poche.