Avis : Je ne pense pas avoir rendu justice à ce livre en mettant autant de temps à le lire (alors qu’il est très court) et je l’aurais sans doute beaucoup plus apprécié si je l’avais lu d’une traite. Pas que je ne l’ai pas aimé, mais je n’en suis pas sortie « revigorée » comme le promet la quatrième de couverture. Malgré tout son humour, j’ai trouvé cette histoire plutôt triste. Mon chien stupide décrit une tragicomédie de la vie dans une banlieue huppée américaine dans les années 70.
Le héros, John Molise, est un homme amer et profondément malheureux. Il ne songe qu’à se débarrasser de ses enfants, qui, il faut le reconnaître, ne débordent pas d’amour filial. Les personnages ne sont pas les plus sympathiques qu’il m’ait été donné de rencontrer : racistes, ingrats, égocentriques… L’arrivée du chien va faire exploser leur bulle.
Les chapitres sont courts, et se lisent facilement. Le ton est léger et cynique, plein d’humour noir. On se laisse facilement accrocher et certains dialogues sont vraiment très drôles. Malheureusement, le côté comique laisse peu à peu la place au côté tragique au fil du livre. Ce qui joue également, je pense, sur le fait qu’à la fin de ma lecture, j’étais moins enthousiaste qu’au début.