Quatrième de couverture : Paris, janvier 1848. Accusée du crime de la mère Sambre, Julie se réfugie à Paris… Torturé par le doute et le remords, Bernard saisit le premier prétexte offert par le cousin Guizot pour rejoindre la Capitale. Il ne sait pas encore que sa quête le fait marcher dans les traces de son père et des fantômes de la Guerre des Yeux… « Je sais que tu viendras », écrivait Julie avant de s’enfuir…
Avis : A la lecture du premier tome de cette série, je ne suis pas sortie emballée par l’histoire, mais j’ai voulu retenter l’expérience en lisant la suite. Malheureusement, je n’ai toujours pas adhéré au style et au récit. L’auteur n’apporte que peu d’explications et d’informations qui aideraient à mieux comprendre le sujet. J’ai eu, comme avec le premier volume, l’impression d’avoir raté un pan de l’histoire et d’arriver en plein milieu, d’essayer vainement de me situer et de saisir les tenants et les aboutissements. J’ai trouvé cela assez gênant dans ma lecture. Et même si les dessins et le travail des couleurs rendent parfaitement l’atmosphère sombre et tordue de cette BD, je n’arrive pas à apprécier l’art de l’auteur. Le récit reste pour moi, trop symbolique et mystique. Ce qui est dérangeant également, c’est qu’à la fin de ce tome, j’ai le sentiment de n’avoir rien en main, aucune matière.
Malgré ma bonne volonté, je suis contrainte de constater que je reste profondément hermétique au style de Bernard Yslaire. Je suis insensible à cette histoire d’amour impossible et bizarre, à ce romantisme, à cette folie omniprésente qui me hérisse et me révulse. Voilà un genre qui ne me convient vraiment pas.