Edimbourg, 1874 : le jour le plus froid du monde. Lorsque Jack naît, son coeur gelé se brise immédiatement. La sage-femme le remplace par une horloge et le sauve. Depuis lors, il doit prendre soin d’en remonter chaque matin le mécanisme. Mais gare aux passions ! Le regard de braise d’une petite chanteuse andalouse va mettre le coeur de Jack à rude épreuve…
Avis : Un roman connu, un conte moderne, un univers proche de Tim Burton… J’appréhendais ma lecture de La mécanique du coeur, mais j’étais attirée par cette couverture.
Quelle plume ! Poésie et jeux de mots se mêlent pour raconter cette histoire d’amour. Mathias Malzieu manie la langue française à la perfection, même si, par moments, certaines subtilités m’ont échappée ou perdue. Les lieux parcourus par les personnages donnent un certain réalisme à ce conte qui lie étroitement fiction et émotions.
On y découvre l’amour sous toutes ses formes : celui qui existe entre un fils et sa mère, celui qui fait battre les cœurs de deux jeunes gens, celui qui unit des êtres totalement différents pour former une famille, celui qui fait pousser les ailes au point de remuer ciel et terre pour retrouver l’autre, celui qui amène à faire don de soi par amour… Et cela, dans une ambiance féerique qui fait froid dans le dos. Seule la fin et le langage parfois cru de certains personnages m’ont laissée de marbre.
Roman publié aux édition J’ai Lu.
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