La dernière veuve / Karin Slaughter

La dernière veuve / Karin Slaughter

couverture du roman la derniere veuve de karin slaughter

Will Trent, Tome 9

Août 2019. Une attaque à la bombe touche un quartier stratégique d’Atlanta. Sara Linton et son compagnon Will Trent, enquêteur pour le Georgia Bureau of Investigation, se précipitent sur le lieu de l’explosion. Alors que Sara tente de venir en aide aux victimes, elle est enlevée sous les yeux de Will par les poseurs de bombes et conduite au pied des Appalaches, dans un camp peuplé d’hommes armés et de femmes en longues robes blanches. Ce groupuscule paramilitaire aux airs de secte prévoit de multiplier les attaques terroristes à l’échelle nationale afin de rétablir la suprématie de l’homme blanc.
La menace est sans commune mesure. Le danger, imminent.
Ensemble, Will et Sara parviendront-ils à déjouer l’attentat le plus meurtrier du XXIe siècle ?

Avis : Après 2 romans où Karin Slaughter avait laissé de côté son équipe fétiche du GBI, nous revenons avec La dernière veuve à Atlanta. Will s’applique à prouver à la famille de Sara qu’il est un bon petit ami lorsque, à quelques km de là à l’université d’Emory, 2 explosions font trembler la terre. Will et Sara se précipitent sur les lieux… Will finira écroulé sur le trottoir, roué de coups, et Sara enlevée par les terroristes.

La dernière veuve pourrait tout à fait être le scénario d’un film d’action avec Tom Cruise. Ce n’est pas ce que je préfère comme type d’histoire, mais comme toujours Karin Slaughter maîtrise son sujet et on ne s’ennuie pas une minute. Elle s’intéresse ici aux groupes paramilitaires et à la montée de l’extrême droite aux États-Unis. Misogynie et racisme y ont la part belle. Dangereux, violent, très bien préparé et extrêmement déterminé, le groupe en question a de plus toutes les caractéristiques d’une secte, un autre fléau qui empoisonne la société américaine.

Mais Karin Slaughter ne serait pas l’autrice qu’elle est si elle n’abordait pas également son thème de prédilection : les violences faites aux femmes. Outre le seul traumatisme physique, elle évoque celui qui déchire l’esprit, et la pénible et lente reconstruction, la lutte de tous les instants des femmes ayant été violentées pour se réapproprier leurs vies.

C’est donc un tome efficace, qui présente de multiples facettes et dans lequel j’ai en plus été ravie de retrouver Faith et son humour.

Roman paru aux éditions HarperCollins (Noir) – Traduit de l’anglais (États-Unis) par Catherine Richard-Mas

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