La roche des âges / Christopher Evrard

La roche des âges / Christopher Evrard

Couverture de Les royaumes démoniaques, tome 1 La roche des âges, de Christopher EvrardLes Royaumes Démoniaques, Tome 1

Et si vous suiviez l’histoire d’un univers où l’horreur et la violence côtoient la féerie et la beauté ?
La magie et les combats forgent la réalité au jour le jour, tandis que les légendes et mythes résonnent dans l’inconscient collectif comme des promesses d’un jour meilleur, telle la mystique roche des âges que Ciwen, un mage de foudre, recherche désespérément.

Dans une existence où le macabre fait partie du lot quotidien…
Quel est le sens de la vie ?
Quelle signification donner à des concepts comme l’amour et la haine, ou la guerre et la paix ?
Comment les définir et les dépasser ?
Tant d’éternelles énigmes qui se posent à chaque instant, les réponses apparaissant dans le noir, telles des lucioles fuyantes.

Avis : Il est de ses romans qui vous font perdre la tête. Le tome 1 de la saga Les Royaumes Démoniaques, La Roche des Ages, de Christopher Evrard, en fait partie.

Premier dédale : le prologue. Flou, nous laissant un peu perplexe quant à l’intrigue dans laquelle on va se plonger, il est davantage apprécié à sa juste valeur si on y retourne une fois le roman terminé. Il nous permet tout de même de comprendre que l’on va s’attaquer à une version fantasy de LA question existentielle : qui a créé la Terre ? 

Méandre suivant : une intrigue épique, captivante, haletante comme on les aime en fantasy ! Certes, l’arrivée imminente d’une guerre qui va changer le destin et la face du monde dans laquelle se retrouve empêtré un personnage qui n’a rien demandé à personne n’a rien de nouveau mais c’est un schéma dont on se régale lorsque c’est bien fait. Et c’est le cas ! Ciwen est une sorte d’anti-héros que l’on apprend au fil des pages à apprécier, au fur et à mesure que se brise sa carapace. Mais il a également des côtés bien trop agaçant, allant d’un manque de confiance en soi poussif à un côté rêveur idéaliste bien trop niais. Les personnages secondaires lui apportent un relief un peu plus cohérent même si le personnage d’Ondine m’a laissé perplexe à de nombreux moments.

Croisement suivant : on peut, aux premiers abords, être un peu freiné par le côté manichéen du roman, largement mis en avant dans le résumé. Pourtant, dans La roche des âges c’est un plus. Devant la complexité des peuples, des personnages et de leur vécu, ce côté yin/yang est relaxant pour les méninges !

Ultime détour : pour une première approche de la dark-fantasy, je suis servie ! Si l’on décroche par moment du récit, captivé par les qualités linguistiques (syntaxe, vocabulaire) de Christophe Evrard, on arrive facilement à imaginer les décors de l’intrigue. Les dialogues ne sont pas légions mais correspondent au caractère du personnage principal. Cette économie des échanges nous rappelle que l’on évolue dans un monde apocalyptique et évite d’habituelles longueurs entre les actions décisives que l’on peut retrouver dans d’autres romans du même genre. Pas de place pour les petites histoires de chacun (enfin, un peu quand même, pour comprendre les personnages et leur donner de la profondeur), le monde est en plein chaos et « ça urge » !

Et que dire des illustrations de Jenny Burgy qui accompagnent l’intrigue ! Divinement effrayantes !

Roman auto-édité.

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