Dark Web / Dean Koontz

Dark Web / Dean Koontz

Couverture de Dark Web de Dean Koontz

IL FAUT QUE J’EN FINISSE… C’EST URGENT !
Tels sont les derniers mots d’un homme que la vie semblait avoir comblé… mais qui y a mis fin. Brutalement.
Jane Hawk, inspectrice du FBI, refuse de croire que son mari se soit donné la mort. Pour elle, il y a une autre raison. Sa conviction en sort renforcée lorsqu’elle apprend qu’une vague inexpliquée de suicides frappe le pays.
Quitte à se mettre à dos sa hiérarchie – qui souhaite étouffer l’affaire –, Jane veut des réponses, quel qu’en soit le prix… Or, son enquête dérange. Ses ennemis de l’ombre détiennent un secret si terrifiant qu’ils sont prêts à tout pour l’éliminer.
Mais, bien que seule contre tous, la fugitive la plus recherchée des États-Unis possède pour atouts son intelligence et sa froide détermination. La vengeance est comme l’amour : elle ne connaît aucune limite…

Avis : J’ai souvent croisé le nom de Dean Koontz, que ce soit sur des blogs, en bibliothèques ou en librairies et aux vues des critiques souvent positives, je me suis laissée tenter par Dark Web.

Un premier bon point : la couverture. Je la trouve plutôt chouette, très en lien avec le titre. Pour moi qui n’avais pas lu de livre en format papier depuis un moment, l’élément a son importance. Je commence donc la lecture avec envie, alléchée par une quatrième de couverture prometteuse.
Deuxième point positif, on entre directement dans l’intrigue. Jane Hawk, notre héroïne, a déjà perdu son mari et mis le doigt sur une vérité qui dérange : les suicides sont en hausse dans tout le pays. Cela n’a rien de normal et son enquête « non officielle » la conforte dans ce sens.
Dès les premiers chapitres, il y a de l’action. Pour le coup, je ne m’ennuie pas et je m’attache au personnage de Jane. En effet, elle n’a rien de particulier, jolie c’est vrai, mais je ne l’imagine ni grande, ni forte physiquement. Une femme normale, une mère et une veuve, mais pleine de ressources et prête à tout pour mettre un terme à un complot planétaire. Elle a déjà beaucoup perdu et loin de se laisser abattre, elle déploie toute son énergie pour protéger l’avenir et la vie de son fils. J’aime son caractère bien trempé, sa détermination et son sens de la répartie.
Autre élément important à mes yeux, les descriptions claires et détaillées qui m’ont permis de bien me représenter les scènes intérieures et extérieures. J’ai parfois eu l’impression de regarder un film.
Enfin, la succession de chapitres de plus en plus courts et alternants les points de vue des différents protagonistes donne une impression d’accélération à l’intrigue qui me poussait à vouloir connaitre la suite à chaque chapitre.

Mais malgré tous ces aspects positifs, je n’ai malheureusement pas accroché et ce, pour plusieurs raisons.
Pour commencer, je trouve que les personnages secondaires sont survolés (est-ce un moyen de montrer que Jane n’est pas seule mais qu’elle ne peut pas se permettre de s’attacher aux autres au risque de mettre leur vie en danger ?). C’est dommage car j’ai bien apprécié certains personnages, qui disparaissent malheureusement aussi vite qu’ils sont apparus.
Ensuite, l’intrigue est cousue de fil blanc. J’ai deviné le « terrible complot » presque dès le début. Je me suis alors dit qu’il allait y avoir quelque chose de plus sombre, de caché, mais au final ce n’est pas le cas. De plus, je trouve les situations souvent trop farfelues pour être vraies. Plus de finesse aurait rendu l’histoire plus réelle, plus saisissante aussi. A la place, c’est parfois un peu tiré par les cheveux.
Je regrette également une sensation d’inachevé. Je trouve que Dean Koontz n’est pas allé au bout de l’histoire, comme de ses personnages. J’ai eu le sentiment qu’il cherchait à mettre de l’action pour combler le vide de l’histoire. J’ai d’ailleurs trouvé le final bien trop rapide, voire inexistant. Il m’a laissé sur une impression de « tout ça pour ça ».

Enfin, dernière déception, mais qui n’est pas du fait de l’auteur, le titre et la couverture n’ont en réalité que peu de lien avec l’histoire.

En conclusion, c’est une lecture mitigée : agréable car rythmée et très visuelle, mais qui me laisse un arrière goût d’inachevé, tant dans l’intrigue que le final. J’envisage tout de même de lire un autre livre de Dean Koontz parce que j‘ai le sentiment que Dark Web ne reflète pas l’ensemble de son œuvre.
Un titre à me conseiller ?

Roman publié aux éditions L’Archipel – Traduit de l’anglais par Sebastian Danchin

 

Alors… tenté ?

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