Fight Club 2 / Chuck Palahniuk & Cameron Stewart

Fight Club 2 / Chuck Palahniuk & Cameron Stewart

Couverture de Fight Club 2 de Chuck Palahniuk et Cameron StewartPremière règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club.
Deuxième règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club.
Bonne nouvelle : Sebastian est de retour.
Mauvaise nouvelle : Tyler Durden aussi…

Avis : 20 ans après avoir créé son héros nihiliste et révolutionnaire, Chuck Palahunick offre enfin une réponse aux fans : mais qu’est devenu Tyler Durden ? Suite du roman éponyme à succès, l’auteur a décidé de l’imaginer sous forme de bande-dessinée. Fight Club 2 est une fable psychédélique, parfois un peu absconse.

Nous retrouvons ici Sebastian, l’alter ego de Tyler Durden (oui, dans Fight Club 2, il a droit à un nom !). Il mène désormais une vie rangée au côté de Marla, qu’il a épousé après l’avoir engrossée. Il a un job ennuyeux (au gouvernement !!!), et tient Tyler sous clé à coups de pilules et de thérapie. Tout pourrait aller pour le mieux dans le plus monotone des mondes. Seulement voilà, Marla s’ennuie – l’ennui, père de tous les vices ! – et décide de trafiquer un peu les pilules de Sebastian, histoire de voir ce qu’il se passe. Le résultat va de loin dépasser ses espérances : une maison incendiée et un fils présumé mort. Tyler lui, est plus en forme que jamais ! D’ailleurs, avait-il vraiment disparu ?

N.B : à ce jour, l’ouvrage que vous tenez entre les mains n’a pas encore reçu l’approbation pleine, entière et sans réserve des institutions religieuses, lignes de vertu, comités de bienséance, organismes de défense et de sauvegarde de la morale, associations pour la protection de la jeunesse, de la famille et des valeurs afférentes – ni celle du gouvernement.

extrait de fight club 2 de chuck palahniuk

L’auteur nous entraîne alors dans une suite de sauts temporels : l’enfance de Sebastian / Tyler, la quête de Marla pour retrouver son fils accompagnée d’enfants atteints de progeria (de vrais baroudeurs !), l’empire de Tyler, toujours bien décidé à déclencher l’apocalypse, et des incursions de l’auteur lui-même commentant le récit.

Flamboyant, hallucinatoire et éclaté, le récit entraîne autant qu’il perd parfois. Les dessins, venant s’imprimer par-dessus les dialogues, accentue l’incompréhension du lecteur et les interventions de l’auteur achèvent de l’égarer. La fin, hermétique, nécessiterait l’utilisation d’un ouvre-boîte.

Les éditions Super 8 publient cet ouvrage sous la contrainte. En aucun cas elles ne sauraient être tenues pour responsables de l’apparition d’effets secondaires tels que : cauchemars, confusion métaphysique, dissociation traumatique, syndrome de fugue psychogénique ou volonté forcenée de prendre les armes. Merci de ne pas nous écrire.

Roman graphique publié aux éditions Folio SF

 

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