Lizzie Martin, Tome 2
Résumé : En 1864, Lizzie Martin se rend à New Forest pour servir de dame de compagnie à la jeune Lucy Craven, endeuillée par la mort de son nourrisson. Mais pourquoi cette dernière ne cesse-t-elle de clamer que le bébé lui a été volé ? Pour sa famille, il est clair que Lucy a perdu la raison. Des suspicions bientôt accrues lorsqu’un homme est retrouvé assassiné, la jeune femme couverte de sang à ses côtés. Afin de démêler cette affaire, Lizzie aura bien besoin de toute l’aide de son ami de Scotland Yard, le bel inspecteur Benjamin Ross…
Avis : J’avais bien aimé le premier tome de cette nouvelle série de policiers historiques, même si je n’avais pas été complètement convaincue. Cette suite vient confirmer cette première impression, et je suis même un peu déçue car j’espérais au contraire une amélioration.
Nous retrouvons cette fois Lizzie alors qu’elle est envoyée dans le Hampshire pour servir de dame de compagnie à une jeune mère éplorée suite à la perte de son nouveau-né. Son bon ami Ben, inspecteur à Scotland Yard, voit tout de suite cet éloignement d’un mauvais œil mais est obligé de la laisser partir. Les évènements ne tarderont pourtant pas lui donner raison puisqu’un corps est bientôt retrouvé dans l’enceinte de la propriété.
Le charme de cette série tient en grande part à son personnage principal. Lizzie est une jeune femme vive et spontanée, agréable à suivre. Toutefois, pour un roman à deux voix, je trouve que le poids donné à celles-ci manque de parité – et pour une fois, c’est la femme qui l’emporte ! Par ailleurs, celle de Ben, pourtant policier de métier et réputé doué, donne l’impression dans ce tome de ne servir à rien car c’est encore une fois Lizzie qui découvre la solution. Je trouve cela vraiment dommage.
Le drame qui mène aux évènements narrés ici est intéressant, mais aurait mérité d’être développé, et l’intrigue est assez vite résolue. Le contexte historique, qui m’avait beaucoup plu lors du premier tome, m’a semblé cette fois moins bien rendu. J’ai eu l’impression que l’auteure s’intéressait plus au décor.
Il y a parfois trop de détails qui font un peu remplissage, notamment lorsqu’un personnage rapporte des faits ou un évènement à un autre. C’est tout juste s’il ne dit pas qu’il a mit un pas devant l’autre pour avancer !
La curiosité est un péché mortel n’en n’est pas moins une lecture plaisante, mais qui est définitivement à ranger dans la catégorie des livres détente, de ceux que l’on lit lorsque l’on veut se vider la tête avec quelque chose de léger et divertissant.
Le troisième tome, Un assassinat de qualité, paraîtra le 21 mai aux éditions 10/18.
Roman publié aux éditions 10/18 – Traduit par Delphine Rivet
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