La marque du fleuve / Patricia Briggs

La marque du fleuve / Patricia Briggs

couverture de La marque du fleuve de Patricia Briggs

Mercy Thompson, Tome 6

Quatrième de couverture : Avec toutes leurs responsabilités, Mercy et Adam n’ont pas une minute à eux. Alors quand ils parviennent enfin à prendre quelques jours de vacances dans ce charmant camping au bord de la Columbia, ils n’ont qu’une idée en tête : être au calme et ensemble. Mais le repos est de courte durée pour les amoureux, car une menace rôde dans les eaux troubles du fleuve et Mercy est la seule à pouvoir la contrer.
Une mission qui pourrait bien jeter une lumière nouvelle sur les origines de la jeune femme…

Avis : Je n’aurais pas cru dire ça un jour d’un roman de Patricia Briggs, mais je me suis ennuyée avec La marque du fleuve. Il n’y a aucun dynamisme et l’intrigue est minimaliste. La romance entre Adam et Mercy prend toute la place. Je n’ai pas retrouvé le ton juste auquel l’auteure m’avait habitué dans ses autres romans.

Passé le tout début, avec le mariage et la meute, l’histoire devient molle et lente. Mercy passe son temps à s’extasier sur son homme et son bonheur. On peut la comprendre, après tout c’est une jeune mariée, mais pour le lecteur, lire 10 fois de suite à quel point Adam est fort, beau et intelligent, et que c’est merveilleux de s’appartenir l’un l’autre, c’est lassant !! Même quand ils font « semblant » de se disputer, c’est pénible. Parce que je suis désolée, mais on ne peut pas appeler ça des disputes ! Outre ces redondances et cette guimauve, il y a énormément de descriptions dans ce tome, ainsi que beaucoup de blabla qui m’ont semblé manquer d’à propos, genre « est-ce que c’est vraiment le moment de raconter ça ? ».

J’ai eu un regain d’intérêt, après avoir tout de même dépassé la moitié du livre. L’intrigue sur la marque du fleuve commence enfin, mais elle est très vite retombée comme un soufflet. Les 100 dernières pages m’ont parues longues… Je reconnais que les légendes amérindiennes étaient sympathiques, mais j’ai trouvé que tout était un peu trop facile. De plus, l’idée de la possible ascendance de Mercy me semble tirée par les cheveux et malvenue, tout comme la raison pour laquelle le fantôme de son père s’inquiéterait soudain pour elle.

Comme Ella, je regrette « l’absence » d’Adam dans cette aventure. Oui, car bien que ce soit un tome où il se retrouve en tête à tête avec Mercy, il ne semble avoir ici qu’un rôle de faire-valoir et, à la limite, de garde du corps (moyennement efficace d’ailleurs). Seule Mercy semble pouvoir sauver la situation et le fait, bien pratique, que les loups-garous soient trop lourds pour pouvoir nager n’explique pas ce retrait.

Malgré cette déception, je lirai le tome 7 car le résumé en est des plus attractifs et j’espère retrouver la série enlevée qui m’avait plu au départ.

Roman édité par Milady – Traduit par Lorène Lenoir

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