Moriganes / Dufaux, Delaby

Moriganes / Dufaux, Delaby

couverture de Moriganes de Dufaux et Delaby

Les chevaliers du Pardon, Tome 1 (Complainte des Landes
perdues)

Résumé de l’éditeur : Second cycle : Le cycle des Chevaliers du Pardon.
Avant Sobian, il y eut les Chevaliers du Pardon qui tentèrent d’éradiquer de l’île ses vieux démons, cette toile de superstitions tissée par les premiers habitants des landes, les Sorcières. Les Moriganes étaient les plus redoutées de ces Sorcières car elles n’avaient rien perdu de la puissance originelle de leur race, le Chiil contenu dans l’œil gauche.

Avis : Ce premier tome se déroule bien avant le cycle de Sioban. On retrouve Seamus, jeune, encore novice au sein des Chevaliers du Pardon. Il va faire ici l’expérience de sa première confrontation avec les Moriganes, ces sorcières contre lesquels les chevaliers sont en conflit. Les hommes les redoutent, car elles sont un fléau. Elles anéantissent toute vie d’un village sur leur passage. Les chevaliers du pardon ont pour but de les
neutraliser et sont entraînés à les tuer.

J’ai trouvé que le scénario de ce nouveau cycle était beaucoup plus détaillé, plus fouillé, par rapport à celui de Sioban. On apprend ainsi davantage d’informations sur les Moriganes et sur ce que sont les chevaliers du pardon. Ce qui manquait beaucoup dans le cycle de Sioban.

Les dessins sont de surcroîts bien meilleurs, ou tout au moins, ils ont ma préférence. Ils sont plus nets, plus précis, moins stéréotypés dans la représentation des protagonistes. Ils retracent également parfaitement les expressions des personnages, ainsi que les décors.

Je n’ai, par contre, pas trop saisi la trame, le fil rouge de ce premier tome. Même s’il a la qualité de bien poser les bases – présentation des personnages et du décor – l’auteur oubli de mettre en place l’intrigue. Ainsi, on ne sait pas ce que veulent les sorcières et quels sont leur objectif. Si ce tome ne sert qu’à nous présenter les prémices de la relation que vont entretenir Seamus et Sioban dans les années à venir, je n’en vois pas trop bien l’intérêt.

BD éditée par les éditions Dargaud

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