Le grand mort, Tome 3
Résumé de l’éditeur : Désormais en compagnie de Gaëlle, Erwan continue de s’interroger sur l’inquiétant et mystérieux sillage que laisse Pauline… Où peut-elle être dans ce Paris dévasté par la misère, la pollution et les attentats ? Le hasard d’un reportage télévisé va la faire réapparaître, mais à peine retrouvent-ils sa trace qu’elle disparaît de nouveau… Des indices leur permettront de comprendre qu’elle est retournée en Bretagne, et c’est chez Erwan lui-même qu’ils finissent enfin par la retrouver. Ils font alors connaissance avec Blanche, son énigmatique enfant. Ensemble, Pauline et Erwan tentent de comprendre ce qu’il leur est arrivé dans le petit monde. Mais le mystère s’épaissit davantage encore lorsqu’Erwan reçoit une lettre posthume de maître Cristo : le destin de l’homme est en grand danger et ce sera à lui -le nouveau transporteur- de tout faire pour maintenir le grand équilibre…
Avis : Après un excellent deuxième tome, j’ai été assez déçue par ce 3e volume. J’ai trouvé le rythme plat et l’intrigue moins intéressante. On n’apprend rien de nouveau et on a vraiment l’impression de piétiner dans l’histoire, afin que l’auteur puisse lancer une intrigue amoureuse. Par ailleurs, je ne me suis plus prise au jeu du « chercher et trouver Pauline ». Surtout qu’au final, on a l’impression de tourner en rond, avec le retour en Bretagne : là où tout a commencé… et où tout finira ??
Bien sûr, on a très envie d’en savoir plus sur la fille de Pauline, sur ce qui se passe dans l’autre monde, sur les projets et les raisons qui ont poussé l’ « hermaphrodite » à agir ainsi. La fin d’ailleurs relance parfaitement l’intrigue et l’histoire. Et, comme pour le premier tome de cette série, elle m’a donné très envie de lire le prochain volume à sa sortie.
Les tomes du Grand Mort sans assez inégaux, mais j’adore l’univers créé par les auteurs et l’atmosphère que dégage cette BD. Et même si cette série ne fait pas partie de mes coups de cœur, elle fait preuve de nombreuses qualités qui en séduiront plus d’un.
